Con par raison
Je suis con par raison
Je suis conscient de toutes mes actions
D'ailleurs des actions, j'en ai par millions
Je suis un de ceux qui affament la nation
Je suis pourri par envie
Envie de montrer au monde au monde au monde au monde qui je suis
Imaginez une sorte de Bernard Tapie
Sans aucune année de prison devant lui
Je suis con par raison
J'exploite à cent pourcent le travail des bouffons
Chez moi c'est inné et ça vient de l'éducation
Mon père le faisait il m'a légué sa passion
Je suis pourri par envie
Je sais que mon petit jeu a des effets sur vos vies
Toute ma famille bosse à World Company
Mes enfants s'entraînent déja sur leur Monopoly
Je suis con par raison
Je vis une vieille cité construite en vieux béton
J'ai pas d'envie pas d'argent
Je rêve de pognon
J'envie le con du couplet d'avant de cette putain de chanson
Moi je suis pourri par envie
Le jour où j'touche le pactole j'oublierai mes amis
Je rêve d'avoir du bol, de gagner au juste prix
Mais jamais je porte une banderole jamais je pousse un cri
{Solo guitare}
Comparaison de ces cons par raison
Lequel de ces deux types est pire pour la nation ?
Le gros benet atteint d'la cessité du pognon
Ou ce bouffon qui est jamais aux manifestations
Moi je les maudit par envie
Je rêve d'un bon soixante-huit des bonnes années hippies
Dans la rue pour la sécu, ou pour les sans-abris
Y a trois cent mille combats pour une si petite vie
{Ad libitum}
Cinq Sens
{Refrain:}
Peu importe la direction où je vais
Le vent me porte en toute aisance
Me dirige
Depuis l'enfance vers cet acte de conscience
Cinq sens !
Oui !
J'ai entendu ce qu'il m'ont dit
J'ai rit !
Ne fais cela, ne fais pas ceci
Prends pas la direction des MC
Oui mais moi j'y suis, oui !
Oui !
J'ai entendu tous ces peignes-culs
Les mêmes qui
Te regardent dans la rue
Vu leur vie virulente de mépris
J'ai compris l'importance de l'ouïe, oui !
Oui !
En entendant ces gens j'ai compris
La connerie des incompétents de la vie
J'attends maintenant le changement
Vu l'émission de vos télévisions
Qui d'un vent violent tue les valeurs de vos nations
Vu !
Vu que personne ne fait rien
Vu que j'les vois moi, en vivant vainement
La vie virtuelle à laquelle je tend
Vu !
Les visionnaires à deux francs
Qui tuent tout ce qui peut avoir l'air de vivant
Vanité et valeur ou sentiments
Vont guider ces vipères à piquer
Leurs enfants qui veulent goûter...
L'épanouissement de plus près
Le goût de la vie qui dit qu'un enfant joue
Et ne doit pas travailler
Dégoûter de voir les droits d'l'enfant
Baffoués par tous ces PDG
Qui s'ils le pouvait f'rait bosser les nouveaux-nés
Touché !
Pour toucher de près voire de plein fouet
Ce système que je hais
Je sais que mes mains et c'que j'en fais feront
Fléchir les fous furieux et vieux !
Fini les fainéants
Qui freinent nos élans
En affamant le peuple et ses enfants !
Nous allons les fumer
Avec nos phrasés, pour mieux les toucher
Mais pas de sang ! Pas de sang !
Sens !
Les mauvaises odeurs du temps qui
Te font te poudrer le nez au lieu de vivre autrement,
Puissant l'odeur des éléments
La vérité si j'mens
Et tu m'entends, jamais j'te parlerai différement.
Parole d'honneur
Mille langages pour quatres couleurs
Jaune blanc black beur,
L'unité est dans nos cœurs
Et meurt, le pourri de dictateur
Qui donne une sale image aux paroles des sages
La rage en nous se contrôle
Elle traversera la terre par les deux pôles
Et pour ça on pense...
Avec nos cinq sens
{au Refrain}
Ca y est c'est fait
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Manu:
Qui a dit qu'l'argent
Ne fait pas le bonheur
(Qui ça ?)
Depuis qu'j'en ai j'ai plus de problèmes de cœur
J'ai fait comme Barclay,
J'ai sorti ma Harley
J'me suis payé le top model dont je rêvais
J'ai un contrat de mariage en bonne et due forme
Trois fois par semaine elle se donne à son homme
Même si j'suis un vieux croûton
Même si j'ai plus d'erection
Ma femme avec passion arrive à jouïr sur mon pognon
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
Les mêmes que moi on s'est rencontré à Neuilly
On vit la superficie de l'échange
Tout va bien dans nos vies on n'en parle pas
Ça nous arrange
Mes amis sont là pour me rappeler ma place
En cas de baisse de moral
C'est chez mon psy que j'me déplace
J'lui lache quelques liasses
Pour m'sentir mieux dans mes godasses
J'assume ma dépression
Depuis qu'j'ai du pognon
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Guizmo:
Ça y est c'est fait
J'ai une famille
Avant j'n'étais qu'un pauvre chien dans un jeu de quilles
Tranquille l'argent pour retrouver des parents
Qu'avaient renié c'que j'etais pendant vingt ans
Maintenant qu'la famille est là pour me soutenir
J'ai plus de souci à me faire pour mon avenir
Un père, une mère, une frangine, un frère
Et l'assurance-vie qu'j'leur lègue si on m'enterre
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
Ça y est c'est fait
J'ai un vrai copain
Il s'appelle Tobby, c'est mon ami et c'est un chien
Pour lui aussi j'ai mis le prix
Cinq mille plus les vaccins
Il n'en a pas conscience et c'est pour ça qu'j'l'aime bien
Bien qu'ce soit pas une science il est très doué pour les calins
Et quand on y pense, c'est une valeur du genre humain
Etre aimé, pour autre chose que des billets
Il m'a fallu un chien pour comprendre que ça existait
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Apocalypticodramatik
{Refrain:}
Apporte-moi mes cachets
Serre bien ma camisole
Accèle encore le son de ta voix
Ma techno-délire psychédélique
Apocalyptico-dramatique...
Sirènes obsédantes
Métal hurlant, plastique qui résonne
Aux arcades d'acier de l'oreille
Entartrée par ton ouïe déficiente
Des éclairs choppent tes yeux au hasard
Les lasers t'étranglent et t'enfoncent leurs dards
Cette nuit suçera ma sève
Moi je m'en fiche, je "rave"
{au Refrain}
C'est le grand rassemblement
C'est la fête ou la teuf des Grands
Aux yeux équarquillés, aux pupilles dilatées
Et aux coeurs dressés
Par le battement de coeur
Qu'elle te prend sans savoir
Ton pauvre coeur qui n'en peut plus
De ne plus pouvoir respirer
Eh toi p'tit con !
Qu'est-ce que tu fais là ?
Dis-moi p'tit con,
Tu viens franchir le pas ?
Mais t'ignores le parfum
Enivrant, obsédant
Qui te couvre d'ivresse
Te transforme en détresse
Et peut faire de ta soirée
Comme une éternité à crier
{au Refrain}
Mais au nom de la vie d ces quelques uns
Qui sont restés bloqués sur ton drôle de chemin
Au nom de mon ami malade
Qui hurle au fin fond d'son hôpital
{au Refrain}
Première Fois
La première fois.
Des fois juste en claquant des doigts.
La première fois.
Qui se déclanche malgré soi.
La première fois.
Toujours en évitant la file.
La première fois.
Qu'on voit ce que c'est qu'une fille.
La première fois.
En escarpin en guenilles.
La première fois.
Celle qui apaise, qui vrille.
La première fois.
Ca laisse un goût indélébile.
Une première fois.
Un peu comme le toit du monde.
Et malgré soi.
S'attacher à quelques secondes.
La première fois.
Et pourquoi pas une deuxième.
La première fois.
Que l'arbre donne la sève.
Et ça se voit.
L'enfant a découvert la sève.
Et ça se voit.
L'enfant a découvert la fève.
C'est moi le roi.
Livré aux caprices des reines.
La première fois.
Qu'elle fut courte qu'elle fut brève.
La première fois.
Blottis de silence ... un cri.
Une première fois.
Et puis bien d'autres se sont suivies...
La première fois.
Gouttes de sueur sur le nez.
Et dans tes doigts.
Une capote à retirer.
La première fois.
Une déception particulière.
La première fois.
Que l'on veut découvrir l'envers.
D'une première fois.
Qu'on fait en regardant le ciel.
Une première fois.
Le corps tout recouvert de miel.
Est-ce que ça va ?
Acceptera-t elle la trêve.
La première fois.
Derrière soi.
Le corps tout blotti contre toi.
La première fois.
Un vrai cauchemar m'en parle pas.
D'la première fois.
Une fille facile, un vrai salaud.
La première fois.
Quand ça arrive un peu trop tôt.
Et malgré soi.
Je ne m'en suis jamais souvenu.
Cette première fois.
Chez ses parents, dans la rue.
La première fois.
Un coup d'éclat, une panique.
La première fois.
Je me souviens de la musique.
Et de sa voix.
Le temps passe vite on est nostalgique.
Et ça s'en va.
C'était hier, ça pique.
La première fois.
Qu'est-ce que tu fais, pourquoi tu pars.
La première fois.
C'était tout à fait par hasard.
La première fois.
Tu sais qu'elle t'attend au pire.
Et puis ça va.
Ca fait tout chose et puis ça tire.
La première fois.
Comme un trésor, comme un leurre.
Pourquoi tu pleures.
Regarde moi.
A la recherche de ton corps.
La première fois.
Il parait qu'elle vaut de l'or.
Cette fille là.
Elle arrive elle ne prévient pas.
La première fois.
Laisse des années derrière soi.
La première fois.
Moi j'attends toujours qu'elle arrive.
La première fois.
Comme un tireur sur sa cible.
La première fois.
C'est bon vas-y stresse pas.
La première fois.
C'est la qu'on se dit voilà.
La première fois.
Ben moi c'était avec une blonde.
La première fois.
Tu sais t'as étonné tout le monde.
La première fois.
A ça au moins elle était cash.
La première fois.
J'ai pas compris pourquoi la tache.
Une première fois.
Lit de pétales et sous les doigts.
Rien que pour toi.
Comme une étendue sous nos pas.
La première fois.
Et puis quand on se l'imagine.
Ca nous déçoit.
Et puis on se revoit gamine.
La première fois.
J'avais 5 ans, non, j' te crois pas.
La première fois.
Je préfère ne pas en parler.
La première fois.
C'est là que tout a commencé.
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